songe éveillé

Publié le par soleildebrousse



Balustrades et bassins au jardin endormis

Ombre à peine entrevue,

Tu écrivais le vent, front concentré presqu’inquiétant.

 

Elle tendait l’oreille et des yeux alors te cherchait

Blottie contre les parois vertigineuses enserrant le vide

Intérieur nuit.

 

Anxieuse, elle écoutait y tomber les mots, tes mots

Et regardait étonnée

La cire confondue qui cachèterait ta page

Reflet

Mêmes maux

À égale distance

 

Tu écrivais la pluie, traçais des chemins, main hésitante

 

Elle restait, éblouie, anéantie par le vide qui l’aspirerait.

 

                                                                            14 février 08

Publié dans POESIE

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